750 grammes
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LES BOUCHONS AU FROMAGE

Des gougères originales !

Quand on veut cuire de la pâte à chou dans un contenant (des cercles à pâtisserie ou des moules par exemple) on se heurte inévitablement à une difficulté majeure : La vapeur, dégagée par la cuisson de la pâte, ne pouvant être évacuée, fait pression à l'intérieur du moule et comprime la pâte, (qui ressemble alors à un yo-yo) ce qui donne un résultat inutilisable.

Souhaitant réaliser des bouchons qui ressemblent à des bouchons, il me fallait résoudre cette difficulté. C'est pourquoi j'ai imaginé introduire, à l'intérieur des cercles, un grillage dont les perforations serviraient de conduit d'évacuation de la vapeur

J'ai réalisé ces moules avec des manchons en cuivre ( 32 x 24 mm) achetés au rayon plomberie du supermarché et les ai chemisés avec une grille inox fine tirée d'un couvercle anti-projection acheté au supermarché ( 3 euros les 2), démontée et découpée en bandes que j'ai ensuite roulées).

INGREDIENTS POUR 100 BOUCHONS ENVIRON

125 gr de lait entier

125 gr d'eau

110 gr de beurre 1/2 sel

140 gr de farine

50 gr de fromages râpés finement

1/2 cuillère à café de muscade moulue

2 gousses d'ail moyennes

1/2 cuillère à soupe de thym pulvérisé

5 œufs moyens

Poivre du moulin

MISE EN OEUVRE (Pâte à choux)

Bouillir ensemble le lait, l'eau, le beurre 1/2 sel, le fromage, le poivre, l'ail haché finement, la muscade.

A ébullition, ajouter la farine en 1 fois et bien mélanger puis remettre sur le feu et bien dessécher la pâte pendant environ 2 minutes (un voile blanchâtre se forme sur le fond et les parois de la casserole)

Verser la pâte dans la cuve du batteur et incorporer les œufs un par un, en ajoutant un œuf lorsque le précédent a été correctement absorbé par la pâte.

Quand la pâte est prête, la dresser dans des petits moules réalisés comme indiqué ci-dessus - Ne pas dépasser la moitié, voire 1/3 de la hauteur environ car la pâte va monter -

Quand les choux sont dressés, poser une seconde grille fine sur les cercles (évacuation de la vapeur de cuisson) puis surmonter le tout d'un poids (pour éviter à la pression de la vapeur de soulever la grille).

Cuisson environ 25 minutes (bouchons moelleux) à 30 minutes (bouchons plus croustillants sur la périphérie) à 180/200 degrés (en fonction des four) pour des moules d'environ 32 mm x 24 mm.

Si nécessaire, renouveler l'opération - Se congèlent parfaitement et peuvent, si nécessaire, être fourrés -

Manchon en cuivre servant de cercle (32 x 24 mm), chemisé intérieurement d'un grillage fin, beurré, aux dimensions du moule (75 x 32 mm). Le chemisage avec une grille est indispensable pour évacuer la vapeur de cuisson de la pâte. Sinon, la vapeur va faire pression sur la pâte et la comprimera lamentablement à l'intérieur du cercle.

Manchon en cuivre servant de cercle (32 x 24 mm), chemisé intérieurement d'un grillage fin, beurré, aux dimensions du moule (75 x 32 mm). Le chemisage avec une grille est indispensable pour évacuer la vapeur de cuisson de la pâte. Sinon, la vapeur va faire pression sur la pâte et la comprimera lamentablement à l'intérieur du cercle.

Le dressage de la pâte à gougère dans les cercles beurrés. Ne pas remplir plus de la moitié au maximum.

Le dressage de la pâte à gougère dans les cercles beurrés. Ne pas remplir plus de la moitié au maximum.

Lorsque les bouchons sont dressés, poser une seconde grille sur les cercles, et la surmonter d'un poids, sinon la pâte, en levant, va soulever la grille - Ici j'ai opté pour deux cercles à pâtisserie -

Lorsque les bouchons sont dressés, poser une seconde grille sur les cercles, et la surmonter d'un poids, sinon la pâte, en levant, va soulever la grille - Ici j'ai opté pour deux cercles à pâtisserie -

Les bouchons cuits -

Les bouchons cuits -

Démoulage des bouchons -

Démoulage des bouchons -

Quelques bouchons prêts pour l'apéro !

Quelques bouchons prêts pour l'apéro !

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SORBET FRAISE GARIGUETTE

La cuisson préalable, qui stérilise les fruits, puis leur maturation, confèrent au sorbet beaucoup plus de saveur et de goût qu'un simple broyage avant sanglage, comme le préconisent généralement les recettes (souvent des "copier/coller") que l'on trouve sur le net.

On peut remplacer les fraises par des fruits rouges, des framboises, des myrtilles, des groseilles etc … le procédé de fabrication sera le même.

 

INGREDIENTS

500 g de fraises gariguettes (450 g net) (Hors saison, les fraises fraîches peuvent être remplacées par des fraises surgelées)

Sirop de base : Bouillir ensemble :

200 g de sirop de glucose

650 g de sucre cristal

1 litre d'eau minérale

Retirer du feu après la première ébullition -

Le sirop de base peut être conservé au frigo dans une bouteille fermée, plusieurs mois. Il pourra servir à réaliser d'autres sorbets (framboises, pommes, cerise, Champagne etc ...).

A défaut, on peut lui substituer du sirop de sucre de canne.

Pour certains fruits en fonction de leur maturité et leur taux de sucre, sa densité pourra être corrigée par ajout d'eau afin d'obtenir un taux de matières sèches constant, gage de la régularité du résultat.

 

4 g de stabilisateur à glace (à défaut, utiliser 2 feuilles de gélatine (2 g) - La gélatine est un excellent agent stabilisant qui évite la formation de cristaux dans la glace (cristallisation hydrique) 

Le jus de 1/2 citron

NB : Le sirop de glucose peut être remplacé par 100 g de sucre inverti (trimoline)  ou 100 g de glucose atomisé (en poudre) 

Le sucre peut être remplacé en totalité par du sucre inverti.

ASTUCE : En cuisine, lorsque les fruits ne sont pas suffisamment mûrs, pour les glaces, les sorbets, les mousses ou les nappages de tartes, nous remplaçons une partie du sucre par du sirop de fraise, voire même de la confiture chinoisée.

MISE EN OEUVRE

Mettre à tremper la gélatine dans une grande quantité d'eau froide -

Laver rapidement les fraises - Retirer les pédoncules et les couper en morceaux -

Les réserver dans un saladier -

 

 

Bouillir les fraises avec 300 g de sirop de base  -

A ébullition retirer du feu, ajouter la gélatine -

Refroidir rapidement -

Couvrir d'un film alimentaire et placer au frigo jusqu'au lendemain pour maturation -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, ajouter le jus de 1/2 citron et mixer finement les fraises (mixer plongeant).

 

FACULTATIF :

Vérifier, au réfractomètre, la densité de l'appareil pour la ramener à 17°  (mesure de la densité des matières sèches contenues dans le sucre cristal, le sirop de glucose et le sucre des fruits) et corriger par ajout d'eau en conséquence - Ici, j'ai ajouté 50 g d'eau.

Cette opération, facultative, permet, lorsqu'on réalise souvent des sorbets, d'obtenir toujours le même résultat, ce qui n'est pas possible autrement car les fruits utilisés ne présentent pas, forcément, tous la même teneur en eau.

Cette densité est une référence en matière de sorbets et peut être appliquée à presque tous les appareils.

 

Chinoiser finement (facultatif mais vivement conseillé pour obtenir une excellente homogénéité de l'appareil) puis verser le tout dans la sorbetière

Turbiner (environ de 20 à 30 minutes en fonction du matériel utilisé)

 

A la consistance souhaitée, débarrasser le sorbet dans un récipient adapté, avec couvercle, et placer immédiatement au congélateur jusqu'à dégustation. Si nécessaire, former des boules ou des quenelles après 2 heures de congélation (le sorbet se sera raffermi) -

Ce sorbet peut être moulé directement dans des moules ou des cercles à pâtisserie pour la confection d'entremets, de gâteaux ou de vacherins glacés.

 

Comme tous les produis glacés, le sorbet se sort du congélateur environ 15 à 20 minutes avant consommation.

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FRAISIER

Une présentation originale pour un classique de la pâtisserie française !

 

Pour 12 personnes :

 

600 g nets de fraises gariguettes lavées et équeutées

Pour les biscuits :

9 oeufs entiers

225 g de farine

225 g de sucre

125 gr d'amandes en poudre ( torréfiée 10 minutes à 180 degrés)

Pour la crème mousseline :

2 gousses de vanille )

9 jaunes d'oeufs

150 g de sucre

0,75 l de lait

75 g de Maïzena

350 g de beurre doux

50 g de Kirsch (à défaut, le zeste d'un citron rapé) 

Pour le sirop de punchage:  

50 g d'eau

50 g de sucre

1 verre à liqueur de Kirsch

On peut remplacer le sirop de punchage à l'alcool par un peu de sirop de fraise 

 

 Pour le montage de ces petits gâteaux, faute de cercles en forme de goutte (très chers), j'ai réalisé des cercles avec des boites de conserve  déformées par pression.

 

 

 

MISE EN OEUVRE

 

1 Faire la crème mousseline :

Dans une casserole, faire bouillir le lait avec les gousses de vanille fendues et grattées..
Dans un saladier, blanchir les jaunes avec le sucre, ajouter la Maïzena , verser le lait bouillant sur cet appareil en 2 ou 3 fois, remettre sur le feu et faire bouillir 2 minutes en remuant vivement pour ne pas attacher. Hors du feu ajouter l/3 du beurre et fouetter vivement.
Laisser refroidir en couvrant hermétiquement d'un film alimentaire "au contact".
Quand la crème est froide, au batteur, mixer le beurre puis incorporer la crême pâtissière froide et le Kirsch cuillère par cuillère, comme une mayonnaise.fraisier-gariguette-2.jpg

Laisser tourner le batteur à pleine vitesse pour aérer la crème, environ 10 minutes -

. La crème va monter et se tenir comme une mayonaise en devenant très légère et mousseuse : c'est la véritable crème mousseline.
Réserver au réfrigérateur.

Faire le sirop :

Bouillir l'eau et le sucre. Arrêter au premier bouillon. A froid, (sinon l'alcool va s'évaporer) incorporer le Kirsch. Réserver.

 

Faire les biscuits :

Séparer les blancs et les jaunes d'oeufs. Blanchir les jaunes avec le sucre. Ajouter la farine et les amandes.
Monter les blancs en neige ferme et les incorporer aux jaunes en 2 fois en veillant à ne pas faire retomber l'appareil.

Coucher 2 plaques à la poche à douille (de 10) ou à la spatule sur du papier sulfurisé sur la plaque de cuisson et cuire à 200°C pendant 12 minutes environ.
Il est important de bien veiller à l'uniformité de l'épaisseur pour ne pas avoir des endroits plus cuits que d'autres. Laisser refroidir les biscuits avant montage.Montage :

 

 

fraisier-gariguette4.jpgDétailler les côtés en appuyant avec les cercles sur les biscuits puis détailler des bandes de biscuit 2 cm moins larges que les côtés des cercles –

Poser un biscuit sur le fond des cercles –

Chemiser l’intérieur des cercles avec les bandes de biscuit – Puncher généreusement avec le sirop au pinceau .

 

 Mettre une couche de crème mousseline bien régulière.

 

  3     Disposer des morceaux de fraises dans la creme mousseline - Remettre un peu de crème, ajouter à nouveau quelques morceaux de fraises,  

 

Finir de garnir avec la crème jusqu’à la hauteur du biscuit puis poser un dernier « chapeau » de biscuit préalablement punché.fraisier-gariguette-3.jpg

  

 

6 Faire un décor au choix. Ici : mélange de chocolat blanc, de beurre de cacao, de colorant alimentaire spécial chocolat (liposoluble) tiédi à 40 degrés et pulvérisé au pistolet - Pâte d'amande verte -Akènes en glace royale -A défaut de chocolat, on peut remplacer par de la pâte d'amandes colorée -

 

Réserver au frigo

 FRAISIER-GARIGUETTE-copie.jpg

 

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Des cèpes ramassés en octobre dernier et quelques poireaux du jardin m'ont permis d'élaborer ces délicieuses tartes -

Pour 2 tartes de 20 cm de diamètre

Pour la pâte brisée non sucrée

250 g de farine (ici T65 bio de meule)

125 g de beurre doux

2 g de sel

1 oeuf

100 g d'eau (1/2 verre environ)

Beurre pour les cercles

Pour la garniture

500 g de poireaux 

500 g de cèpes (je les avais congelés)

125 g de dés de jambon cru (ici jambon d'Auvergne) 

25 g  de cèpes séchés

2 échalottes ciselées

1/2 botte de ciboulette ciselée

Sel, poivre du moulin, beurre doux

Pour l'appareil à quiche

200 g d'oeufs (4 environ)

250 g de crème fraîche entière liquide

250 g d'eau de trempage des cèpes secs

10 g de cèpes séchés en poudre (pulvérisés au robot cutter)

Sel, poivre du moulin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MISE EN OEUVRE

La veille, mettre à tremper 25 g de cèpes secs dans 1/2 litre d'eau tiède - Laisser reposer au minimum 12 heures -

Préparer la pâte brisée :

Dans la cuve du batteur mettre ensemble, la farine, le sel, le beurre en morceaux, l'eau et l'oeuf -

Mélanger au crochet jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène -

Si la pâte est trop ferme (toutes les farines n'absorbent pas l'eau de la même façon), ajouter un peu d'eau

Filmer au contact et entreposer 2 heures au frais -

Au bout de 2 heures, étendre la pâte sur une hauteur de 2 mm environ, chemiser 2 cercles de 20 cm préalablement beurrés -

 

Chiqueter et entreposer au frigo 30 minutes -

Préchauffer le four à 180° - Garnir de billes de cuisson et cuire à blanc 20 minutes -

NB : Le surplus de pâte se congèle parfaitement pour une utilisation future -

 

 

 

Laisser refroidir sur grille afin que la vapeur ne ramollisse pas le fond de tarte -

 

 

 

 

 

Pendant que le fond de tarte est au frigo, préparer les poireaux -

Laver et tronçonner grossièrement les poireaux -

Dans une sauteuse, faire revenir les dés de jambon dans un peu de beurre, ajouter les poireaux et laisser cuire environ 5 minutes en remuant de temps en temps - Ajouter le vin blanc puis continuer de cuire pendant encore 5 minutes environ  - Vérifier la cuisson puis réserver -

 

Egoutter les cèpes secs réhydratés (en récupérant l'eau de trempage) et les hacher grossièrement -

Hacher les cèpes frais 

Dans une poêle, faire revenir les échalottes ciselées dans un peu de beurre et d'huile jusqu'à ce qu'elles soient transparentes puis ajouter les cèpes (frais et réhydratés), la ciboulette ciselée puis faire revenir à feu moyen environ 5 minutes -

 

Mélanger ensemble l'appareil aux cèpes et l'appareil poireaux -

 

 

 

 

 

Préparer l'appareil à quiche en mélangeant tous les ingrédients -

 

 

Garnir les fonds de tarte précuits avec le mélange cèpes/poireaux puis verser, dans chaque tarte, la moitié de l'appareil à quiche -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cuire à 180° pendant 30 minutes environ -

Laisser tiédir sur grille et servir idéalement avec une salade 

 

 

 

 

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Pour 50 biscuits environ (fonction de la taille que vous leur donnerez)

INGREDIENTS

75 g d'oeufs (2 petits oeufs entiers fouettés en omelette dont on récupère une partie)

60 g de jus d'orange (le jus d'une grosse orange, environ)

4 g d'arome naturel d'orange

50 g d'huile neutre (ici huile de tournesol bio pression à froid)

15 g de sorbitol en poudre (pharmacies ou magasins spécialisés en produits de pâtisserie)

3 g de sel

50 g de sirop de glucose (DE 38)

100 g de sucre inverti (trimoline)

100 g de marmelade d'oranges avec petits morceaux d'écorces

150 g de farine (ici T65 bio)

15 g de fécule de maïs

7,5 g de levure chimique (1/2 paquet)

Pour le glaçage

100 g de jus d'orange

50 g de sucre de canne roux

5 g d'arome naturel d'orange (compense la perte de saveur liée à la cuisson)

250 g de sucre glace

Possibilité d'incorporer quelques gouttes de colorant alimentaire marron/rouge pour colorer le glaçage (non réalisé ici) -

MISE EN OEUVRE

Préchauffer le four à 180°

Dans une casserole, porter à légère ébullition, le jus d'orange, l'arome, le sirop de glucose, le sorbitol, l'huile et le sel - 

Hors du feu, chinoiser (pour enlever les éventuels restes de pulpe) et laisser tiédir

 

 

 

 

 

Dans la cuve du batteur, blanchir l'oeuf avec le sucre inverti puis ajouter le liquide tiède en filet et laisser tourner le batteur à vitesse moyenne pendant quelques minutes - Obtenir un appareil de la texture d'une crème anglaise -

Arrêter le batteur et incorporer la marmelade d'orange à la maryse -

NB : L'incorporation de la marmelade dans l'appareil évite d'avoir à trancher les gâteaux pour les garnir et les fourrer -

 

 

 

 

Dans un saladier mélanger la farine, la fécule de maïs et la levure puis ajouter l'appareil précédent -

Mélanger pour obtenir un appareil homogène -

Dresser la pâte dans des moules souples, à la poche, en ne les remplissant qu'aux 2/3 et cuire environ 30 minutes à 180° -

 

 

 

 

 

 

Pendant que les biscuits cuisent, porter à légère ébullition le jus d'orange avec le sucre de canne roux et l'arome orange-

Hors du feu, ajouter le sucre glace et bien mélanger pour obtenir un appareil homogène - Laisser refroidir en vannant (remuant) régulièrement pour éviter le croûtage de surface -

 

 

 

 

 

 

 

Sortir les biscuits du four et les laisser refroidir avant de les démouler -

 

 

 

 

 

 

A froid, napper les gâteaux avec le sirop de glaçage, les poser sur une volette afin qu'ils puissent s'égoutter puis puis les enfourner 30 secondes environ dans un four chaud (220° environ), pour fixer le glaçage (on peut aussi, simplement, laisser le glaçage durcir à l'air libre le temps nécessaire)

 

 

 

 

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INGREDIENTS POUR 3 CAKES (moules de 22 x 10 x 6 cm)

500 g de pâte d'amande confiseur

300 g d'oeufs entiers (6 environ)

250 g de beurre doux en pommade 

250 g de farine (ici T65 bio)

250 g de dés d'oranges confites macérés dans 50 g d'alcool d'orange (ici Grand-Marnier)

90 g de chocolat noir (ici Couverture Extra bitter Guayaquil 64% -  Barry)

35 g de chocolat au lait (ici Couverture lactée Ghana 40% de cacao et 20% de lait - Barry)

Possibilité de n'utiliser que du chocolat noir (125 g) 

40 g de sucre inverti (trimoline : peut être remplacé par du miel crémeux)

10 g de baking (levure chimique) facultatif car ce cake peut se réaliser sans levure -

2 g de sel

Pour le sirop d'imbibage des cakes : 250 g d'eau, 125 g de sucre, 1 cuillère à café d'extrait naturel de vanille bourbon

Pour le nappage : au choix : confiture d'abricot chaude ou chocolat fondu en quantité suffisante

Pour le décor : ici j'ai utilisé des dés d'oranges confites macérés et du sucre gros grains  

MISE EN OEUVRE

Préchauffer le four à 180° C -

Mélanger la farine avec la levure chimique - Réserver -

Fondre les chocolats au micro-onde - Réserver au chaud -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Couper 500 g de pâte d'amande en morceaux, ajouter 250 g de beurre doux en pommade, 2 g de sel et 40 g de sucre inverti puis mettre le tout dans la cuve du batteur (feuille) 

Bien mélanger à vitesse moyenne puis ajouter les oeufs un par un, progressivement en laissant tourner le batteur entre chaque ajout - 

Changer la feuille pour le fouet puis fouetter à pleine vitesse pendant environ 5 minutes et obtenir un appareil très mousseux -

 

 

 

 

 

 

Retirer la cuve du batteur et ajouter la farine -

Mélanger à la maryse puis ajouter les chocolats fondus et les dés d'oranges confites - Continuer de mélanger  jusqu'à obtention d'un appareil homogène -

CONSEIL : Il est très important de mélanger à la main et non au batteur afin que le cake pousse régulièrement et ne présente pas un renflement central au détriment des extrémités - Un cake correctement réalisé doit "pousser" de la même façon sur toute la longueur sinon, à la coupe, les tranches ne seront pas de la même taille et des gourmands seront frustrés -

Répartir la masse dans 3 moules de façon uniforme en lissant, si besoin, à la spatule - 

NB : J'emploie des moules à cake en papier siliconé incollable - En cas d'utilisation de moules en métal ou en verre, il sera nécessaire de graisser et de fariner les moules avant garniture avec l'appareil chocolat -

Cuire environ 50 minutes dans un four à 180° (éviter la chaleur tournante qui gène la pousse) - Il sera nécessaire de vérifier la cuisson à l'aide d'une lame de couteau après 40 minutes de cuisson -tous les fours ne cuisent pas de la même façon) - En cas de brunissement prononcé du dessus des cakes, couvrir d'une feuille d'aluminium ménager ou de papier sulfurisé humide -

Pendant que les cakes cuisent, préparer le sirop d'imbibage (il préserve le moelleux des cakes) en portant à ébullition 250 g d'eau avec 125 g de sucre et 1 cuillère à café d'arome naturel de vanille bourbon 

Sortir les cakes du four et les imbiber, à chaud, généreusement, au pinceau avec le sirop - Laisser refroidir sur grille puis procéder au glaçage soit avec de la confiture d'abricot chaude légèrement diluée avec un peu d'eau et chinoisée, ou avec du chocolat fondu -

Poser le décor et filmer si les cakes doivent être conservés (évite le dessèchement trop rapide) -

Idéalement les cakes doivent être filmés dans les 3 heures de leur sortie du four, tout comme les brioches -

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cakes peuvent aussi être congelés - Personnellement je les entoure de papier aluminium en plus du film alimentaire,  car ce dernier supporte mal la congélation -

 

 

 

 

 

 

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Le blog de Bernard DAUPHIN

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"Le Blog d'un ex-professionnel (chocolatier confiseur et chef de cuisine) - Plus que des recettes, le partage et la transmission du savoir, du savoir-faire, de tours de main et d'astuces professionnels - "

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